Week-end à Stavanger

Le week-end dernier, nous avons profité des derniers jours de l’été pour aller faire un tour à Stavanger. Stavanger est une ville du sud-ouest de la Norvège (la 4ème du pays, avec une grosse centaine de milliers d’habitants), surnommée la « capitale du pétrole ». C’est en effet ici que l’exploitation pétrolière de Norvège est majoritairement pilotée. Depuis Oslo, il suffit de 40 minutes de vol pour s’y rendre, et Norwegian propose des billets vraiment compétitifs en s’y prenant à l’avance.

Au programme ce week-end : Visite de la ville, et surtout … Preikestolen, le rocher mythique qui surplombe le Lysefjord avec son a-pic de plus de 600 mètres de haut !

On va d’ailleurs commencer par là … On embarque donc la voiture de loc sur un ferry pour Tau (prononcer « ta-u », pas « to ») en fin de matinée. Après 40 minutes de traversée, on arrive dans la petite ville de Tau. Reste une grosse demi-heure de voiture pour atteindre Preikestolhytta, le départ de la randonnée. Il faut compter 2 bonnes heures pour monter sans trop forcer. Le chemin est vraiment sympa, mais un peu « viking » par moment, comme le montre la photo suivante (genre la montée à même le torrent, avec une côte d’environ 20% …).

Une fois arrivés … Wahou. Le Lysefjord est bien visible 600m plus bas, et le rocher se décroche bien du reste de la montagne, avec un a-pic réellement vertigineux.  Bon, le point négatif est l’afflux massif de touristes, qui gâchent un peut l’expérience. Mais bon, c’est quand même absolument fabuleux.

Pour le retour, une fois la voiture récupérée en bas du sentier, on a décidé de ne pas repasser par Tau, mais plutôt de pousser jusqu’à Oanes pour ensuite atteindre Stavanger par le Sud. Le chemin est sympa, mais la grosse averse (ambience « il tombe la mer et les poissons »)  a un peu gâché le paysage. Surtout qu’ayant oublié mon permis à la maison, c’est Céline qui conduit (et qui est moyennement enchantée …).

Après une bonne nuit de sommeil, on part à l’assaut de la ville le dimanche. Bon, clairement, Stavanger n’est vraiment pas très grande, et on a eu le temps de se ballader sans forcer, tout en couvrant à peu près tout ce qu’on nous avais dit de voir dans la ville. La ville est construite en bord de mer, et les paysages alternent entre parcs (comme souvent en Norvège), quartiers résidentiels, et quartiers plus urbanisés dans le centre. C’est très tranquille, la vie est vraiment posée. On se rend aussi compte de la richesse de la ville, les maisons sont cossues, et les voitures plutôt grosses (ambience Holmenkollen ou Vinderen à Oslo).

Entre les deux ports, on tombe sur les rues commerçantes de la ville. Et sur de jolies surprises, comme ce café-librairie assez étonnant.

On s’arrêtera finalement dans une boulangerie pour déguster un bon chocolat chaud et quelques patisseries norvégiennes.

On profite ensuite du temps restant dans la journée pour visiter le musée de l’industrie pétrolière. Le musée est très bien fait, et au final, c’est super bien (même si sur le papier, un musée sur le pétrole, c’était pas gagné d’avance). On y  apprend comment le pétrole se forme, comment on construit des plate-formes pour l’exploiter, comment les plongeurs sous-marins travaillent en dépit des risques, et surtout … comment la Mer du Nord a été découpée entre les différents pays. Par exemple, que lors du découpage, on a clairement dit à la Norvège de ne même pas essayer de chercher des hydro-carbures et de se contenter du poisson, puisque de toutes façons, il n’y a pas de pétrole dans cette région du monde selon les experts. Comme quoi, les expertises, …

Après la visite du musée, on traine un peu dans Stavanger, puis en route pour l’aéroport pour le vol de retour. Sur la route, on fait une pause à « Sverd i Fjell« , littéralement « les épées sur le rocher ». 3 épées de bronze d’une dizaine de mètres de haut, plantées en bout de fjord pour commémorer une bataille. Céline a essayée d’en ramener une à la maison, mais finalement, on s’est dit que ça passerait pas en bagage cabine.

Bref … un week-end bien sympa, l’atmosphère de Stavanger est reposante par rapport à Oslo (oui, c’est possible …), la randonnée à Preikestolen est sympa et pas trop dure avec des chaussures adaptées, … A recommander. Vraiment.

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Tusenfryd : velkommen til Norges største fornøyelsespark!

Pour les non-norvégophones : « Bienvenue dans le plus grand parc d’attractions norvégien ! »

La semaine dernière, Juliette (la soeur de Seb) et Baptiste (son chéri) sont venus passer 4 jours à Oslo. C’était vraiment chouette, et en plus, ils ont eu du (très) beau temps tous le jours !
Parmi les « choses norvégiennes » qu’ils avaient envie de voir/faire : le parc d’attraction d’Oslo (le seul de Norvège en fait). Ca enchantait tout le monde… ou presque…

Moi et les parcs d’attractions, c’est pas vraiment une grande histoire d’amour. La dernière fois où je suis montée dans un petit manège devait remonté à 15 ans, et mon estomac s’en souvient encore ! Les grands huits, n’en parlons même pas. Je n’en ai jamais fait, mais rien que de les voir en photos… « au secouuuuuurs ! »

C’est donc pour ne pas faire la rabat-joie, et en me disant que les manèges pour enfants me conviendraient très bien que nous sommes partis direction Tusenfryd.

Le parc est situé en plein milieu des montages, c’est magnifique.

Et on est mis dans le bain dès l’arrivée ! (« Le filet, c’est pour ramasser les bouts de gens qui tombent c’est ça ?? »)

Après un petit tour du parc pour repérage, nous avons décidé d’adopter la technique du « on va y aller progressivement ».

Le 1er de la liste : « Western expressen » (comment ça « mais c’est pour les gamins ça ! » ?)

Premier grand(petit) huit pour moi donc (sans looping, ça va sans dire). Tout s’est plutôt bien passé je trouve… :

Ensuite, vient le tour du « Thunder Coaster », que tout le monde a l’air de trouver rigolo et gentil. Euh, pas moi, c’est normal ?

Verdict :

Le temps de se remettre de ces émotions, les mecs sont tout contents d’aller faire le « Loopen » (1 looping, 1 vrille) ; que je ne ferais jamais, soyons clairs.

Ensuite, petit repas (pas trop lourd, on va limiter les risques), puis direction « Nightmare », la maison hantée.

Il s’agit d’un cinéma 5D (ça bouge, ça mouille, et ça fait peur !). Chaque siège disposait d’un pistolet, mais on se demande encore s’ils servaient vraiment à quelque chose)

Encore un tour dans le parc pour regarder les stands de jeux, avec leurs peluches tout mimi. Ca vous dit pas une pêche aux canards, vraiment ? Non ? … Bon tant pis.

On laisse les 2 mecs faire mumuse dans le « Speed Monster ». Il porte bien son nom celui-là. Un départ avec une accélération 0-90 km/h en 2,2 secondes ; 690m de long ; 40m de différence d’hauteur ; force : 4G ; 3 vrilles ; et … beaucoup trop de loopings.

Allez, on va reprendre avec des trucs un peu plus gentils : le « Tømmerstupet », une barque en forme de tronçon d’arbre, avec une (seule) descente sur l’eau. Ca va. (pas de photo pour celui-là).

Et on enchaine avec le « Supersplash ». Le même genre, mais plus pour les grands 🙂 Même si les rails passent dans un espèce de tunnel et qu’on a l’impression que le wagon va s’encastrer dans la roche, quand faut y aller, faut y aller !

Allez, au point où nous en sommes, pourquoi ne pas tenter  le « SpaceShot » ! 65m de haut, G-force : 4, vitesse : 75km/h … Et bien une fois en haut, ça fait une très drôle d’impression (pas drôle du tout en fait !!) La vitesse est vraiment impressionnante (on monte en 2 ou 3 secondes).

A partir de là, mon cerveau ne devait plus trop être dans son état normal car…. je me suis laissée convaincre de faire le Loopen !!

Eeeeeettttt ……
On ne m’a pas laissé le choix et paf je me suis retrouvée dans le Speed Monster ! (le gros méchant bleu, oui oui, celui-là même que j’avais juré de ne jamais faire…

Bon, j’avoue, je suis contente d’avoir vaincu ma peur. Mais c’est pas pour autant que je referais un parc d’attractions dès demain hein ;p

Pour plus d’info sur le parc : http://www.tusenfryd.no

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Skogbær

Depuis notre arrivée en Norvège, j’avais été (très) agréablement surprise de constater qu’il y ait autant de framboisiers, fraisiers et myrtilliers partout, mais vraiment partout. La preuve en images :

Fraisiers :

Framboisiers (photo 1 : sur les cotés du chemin) :

Myrtilliers :

(Méga) fan de ces petits fruits rouges, c’est donc avec impatience que j’attendais depuis de longs mois l’arrivée de l’été, en pensant à tout ce que je pourrais en faire, en toute lucidité  …

Début juin, ils se faisaient toujours attendre… Fin juin/début juillet, il a beaucoup plu… Mi-juillet, j’étais en vacances en France…

Fin juillet était donc un moment parfait, idéal, où tout doit être sorti et bien mûrs maintenant… Préparons donc les tupp‘ et allons-y !!

4 heures plus tard…

Il n’y a plus rien :'( :'( :'( !!! Les norvégiens ont été bien plus rapides que moi (z’ont l’habitude eux), ils y sont allés aux râteaux pour les myrtilles, à la fraîche pour les framboises, et connaissent les cachettes des fraises des bois (car oui la fraise des bois norvégienne et fourbe et se cache sous les autres plantes, impossible de la voir sans soulever les feuillages !) Tout a du sortir la semaine ou j’étais en vacances, et très rapidement.

Bon, tout n’est pas perdu, on a pu profiter de nos 2 centaines de grammes … en en faisant des muffins !

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Oslo i sommeren / Aker Brygge

Quelques photos d’Oslo (quartier d’Akker Brygge principalement) avant de faire la visite du Palais Royal, qu’il est malheureusement interdit de photographier de l’intérieur. C’était bien sympa, même si le fait de porter des surchausse en plastique (bah oui, on est chez le roi quand même) enlevait un peu de charme à la visite 😉
Les photos, c’est quand même beaucoup mieux quand on commence à comprendre les réglages et qu’on fait plus tout en mode automatique ! :p

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Week-end à Bergen, Part II

Il est 22:30, et nous voici donc à Bergen pour quelques heures (on repart demain à 16:10). Premières impressions assez sympa : on se croirait dans une petite ville de province, avec pleins de jeunes dans les bars et dans les rues (ça change du très calme Lilleaker où notre appart est situé à Oslo).

Le lendemain matin, l’esprit de la ville change complètement. D’énormes bateaux de croisière type Costa-BlaBlaBla déversent dans la ville par vagues des millers de touristes. Le « très typique » marché aux poissons de Bergen est une vaste blague, avec des panneaux écrits dans 7 langues, et des photos de toutes les devises (oui oui, on peut payer en yuans ou en dollars, pas de problème) acceptées par les « commerçants » déguisés en pécheurs. Et les produits restent ceux que l’on trouve dans n’importe quel supermarché, simplement 30% plus cher. Les boutiques alentours ne vendent que des souvenirs en forme d’élan (certes rigolos) et des drapeaux norvégiens. Bref, rien de ce qui pour nous fait la Norvège « typique ».

On visite tout de même Bryggen, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est un quartier de maisons en bois, ou les façades colorées masquent des allées étroites cernées de parois en bois brut. C’est effectivement très sympa. On se croirait par moment dans le Chemin de Traverse d’Harry Potter.

On continue ensuite vers Bergenhus festning, pour se ballader dans le parc de la forteresse et voir Rosekrantztårnet et Haakonshallen. 

Après cette jolie ballade dans le parc, on part en direction du terminal du Fløybanen, un funiculaire permettant d’aller sur une des collines qui encercle Bergen, et de profiter d’un magnifique point de vue sur la ville. Le funiculaire est un autre « piège » plein de touristes bruyants (comme par exemple ces 5 français qui cherchaient désespérément à photographier leur caravane pendant les 10 minutes de montée, et qui se disputaient pour savoir où elle pouvait bien se situer …), et relativement cher. Mais par beau temps, la vue en haut est … à couper le souffle (c’est plus joli en vrai qu’en photo … sérieux …).

Une fois redescendus, on continue la ballade par un passage au jardin botanique, situé de l’autre coté de la ville (donc, une dizaine de minutes à pied!).

Et enfin, avant d’aller reprendre notre train du retour, une sieste bien méritée dans Byparken, situé pas trop loin. Les gens jouent à des jeux de plein air, profitent du soleil, font griller des pølser, … On est très loin des hordes de touristes qui prennent d’assaut le port, et c’est finalement pas plus mal.

Ensuite, retour à la gare, et c’est parti pour 6:30 de train pour rentrer à Oslo. Ok, il faut bien l’avouer, le retour est … ennuyeux. A partir de Myrdal, on a déjà vu les paysages, et il reste quand même 4:30 de route. Et en plus il pleut … Mais s’ennuyer (un peu) pendant 4h, c’est quand même peu à payer pour un week-end où on en a pris plein les yeux!

Pour finir, parlons un peu de choses qui fâchent (surtout en Norvège), i.e., d’argent.

  • Train Oslo – Myrdal: 489Kr par personne
  • Flåmsbanen: 260Kr par personne
  • Bateau Flåm – Bergen: 355 Kr par personne
  • Nuit à Bergen: 790 Kr
  • Fløybanen: 80Kr par personne
  • Train Bergen – Oslo: 399Kr par personne

Soit 3876Kr (~500 euros) à deux pour le week-end, sans compter les repas. Je pense que le fait de reserver tout à la dernière minute n’a pas aidé, mais grosso modo, les tarifs restent « dans la norme » pour le niveau de vie Norvégien.

Pour les infos pratiques:

  • Pour les trains : NSB. Lors de la réservation, le site demande un numéro de téléphone, qui est limité à 8 chiffres (Il n’y a que 5 millions d’habitants dans le pays ^_^). En fait, ce numéro sert juste pour s’identifier lorsque l’on retire les billets aux bornes, donc vous pouvez mettre n’importe quoi, tant que vous retapez la même chose sur la borne en récupérant les billets.
  • Pour le bateau : Norled. Il est aussi possible d’acheter son billet directement sur le bateau.
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Week-end à Bergen, Part I

Bergen est la deuxième ville du pays (~250.000 habitants), située sur la côte Ouest de la Norvège. La ville est surnommée la Seattle européenne,  avec un nombre de jours de pluie annuel hallucinant (202 jours de pluie en moyenne par an, et jusqu’à 85 jours consécutifs en  2007). Un de mes collègues natif de la région m’a raconté une « blague » qui résume bien la situation:

Un homme s’adresse à un jeune garçon dans Bergen:

  • « Petit, sais-tu s’il s’arrête de pleuvoir de temps en temps à Bergen? »
  • « Je ne sais pas je n’ai que 12 ans ».

Lorsque l’on s’est rendu compte de la situation exceptionelle des dix derniers jours (un gros anticyclone pile poil au dessus de la Scandinavie), et que le Lundi de Pentecôte était ferié en Norvège, c’était le bon moment pour prendre des billets de train et de partir à la découverte de la ville pour un week-end !

Le trajet en train est long (6h). Et nous, on a fait moitié moitié, en prenant un bateau sur la fin. Du coup, 11h de transport, sans compter les correspondances … Stupide? Absolument pas ! En fait, le voyage fait partie intégrante de ce week-end : « Bergensbanen » est une des plus belles lignes de train au monde.  Et si on couple ça à la remontée en bateau du Sognefjord (le plus long fjord d’Europe), et ben ça fait un très joli voyage, où l’on ne voit pas le temps passer.

On part de Lysaker le dimanche, à 10 minutes à pied de la maison. Les lignes de train sont en travaux aux alentours de Drammen  (comme c’est courant en Norvège pendant les week-ends et les vacances), et NSB propose un bus de remplacement pour rejoindre Hønefoss. Ensuite, train « normal » jusqu’à Myrdal. Enfin, normal, c’est vite dit … On commence par suivre une rivière dans une vallée verdoyante, et on a vu pire comme paysage …

On continue ensuite par l’ascension des montagnes qui nous séparent de Bergen. Du coup, la vallée fait place à un paysage lunaire, puis à un lac gelé.

Les gens qui montent dans le train ont des piolets, et l’on apprend qu’un des glaciers de Norvège est situé dans le coin. Violent contraste avec les 30 degrés d’Oslo lors du départ 3 heures plus tôt.

On arrive ensuite à Myrdal, endroit où nous quittons le Bergensban pour prendre le Flåmban et rejoindre le Sognefjord. La ligne est très (trop) touristique.  Après s’être habitué au lifestyle norvégien (où les gens dans les transports en commun cherchent à s’éloigner le plus possible des autres, et restent silencieux), arriver sur un quai blindé de gens très (trop) bruyants se marchant sur les pieds pour prendre des photos, ça fait un choc.

Mais bon, quand même, les paysages sont réellement à tomber.

On arrive ensuite à Flåm. Vendu comme un « charmant village en bout de fjord« , il s’avère que le coin est surtout rempli de cafés, de boutiques de souvenirs et d’hôtels. Heureusement, on ne reste pas longtemps, notre bateau pour Bergen part dans une heure.

Nous ne prenons pas le bateau purement touristique, mais le bateau express pour Bergen. Avec cette option, on ne voit que le Sognefjord, mais on évite pas mal de touristes s’agglutinant dans le circuit touristique « Norway in a nutshell ». Une fois sur le bateau, c’est parti pour 5h30 de remontée du fjord. Et donc pour 5h30 de « wha la vache, comment c’est trop beau!« .

En arrivant sur Bergen, le fjord se peuple de maisons typiques :

On arrive à Bergen vers 21h. Le temps de trouver l’hôtel, de faire le check-in, de se poser dans la chambre, on est prêts à refaire un tour. Mais la vraie découverte de Bergen, ce sera pour demain, et la suite du post … idem ! En attendant, la vue de la chambre, à … 22h30.

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