Tusenfryd : velkommen til Norges største fornøyelsespark!

Pour les non-norvégophones : « Bienvenue dans le plus grand parc d’attractions norvégien ! »

La semaine dernière, Juliette (la soeur de Seb) et Baptiste (son chéri) sont venus passer 4 jours à Oslo. C’était vraiment chouette, et en plus, ils ont eu du (très) beau temps tous le jours !
Parmi les « choses norvégiennes » qu’ils avaient envie de voir/faire : le parc d’attraction d’Oslo (le seul de Norvège en fait). Ca enchantait tout le monde… ou presque…

Moi et les parcs d’attractions, c’est pas vraiment une grande histoire d’amour. La dernière fois où je suis montée dans un petit manège devait remonté à 15 ans, et mon estomac s’en souvient encore ! Les grands huits, n’en parlons même pas. Je n’en ai jamais fait, mais rien que de les voir en photos… « au secouuuuuurs ! »

C’est donc pour ne pas faire la rabat-joie, et en me disant que les manèges pour enfants me conviendraient très bien que nous sommes partis direction Tusenfryd.

Le parc est situé en plein milieu des montages, c’est magnifique.

Et on est mis dans le bain dès l’arrivée ! (« Le filet, c’est pour ramasser les bouts de gens qui tombent c’est ça ?? »)

Après un petit tour du parc pour repérage, nous avons décidé d’adopter la technique du « on va y aller progressivement ».

Le 1er de la liste : « Western expressen » (comment ça « mais c’est pour les gamins ça ! » ?)

Premier grand(petit) huit pour moi donc (sans looping, ça va sans dire). Tout s’est plutôt bien passé je trouve… :

Ensuite, vient le tour du « Thunder Coaster », que tout le monde a l’air de trouver rigolo et gentil. Euh, pas moi, c’est normal ?

Verdict :

Le temps de se remettre de ces émotions, les mecs sont tout contents d’aller faire le « Loopen » (1 looping, 1 vrille) ; que je ne ferais jamais, soyons clairs.

Ensuite, petit repas (pas trop lourd, on va limiter les risques), puis direction « Nightmare », la maison hantée.

Il s’agit d’un cinéma 5D (ça bouge, ça mouille, et ça fait peur !). Chaque siège disposait d’un pistolet, mais on se demande encore s’ils servaient vraiment à quelque chose)

Encore un tour dans le parc pour regarder les stands de jeux, avec leurs peluches tout mimi. Ca vous dit pas une pêche aux canards, vraiment ? Non ? … Bon tant pis.

On laisse les 2 mecs faire mumuse dans le « Speed Monster ». Il porte bien son nom celui-là. Un départ avec une accélération 0-90 km/h en 2,2 secondes ; 690m de long ; 40m de différence d’hauteur ; force : 4G ; 3 vrilles ; et … beaucoup trop de loopings.

Allez, on va reprendre avec des trucs un peu plus gentils : le « Tømmerstupet », une barque en forme de tronçon d’arbre, avec une (seule) descente sur l’eau. Ca va. (pas de photo pour celui-là).

Et on enchaine avec le « Supersplash ». Le même genre, mais plus pour les grands 🙂 Même si les rails passent dans un espèce de tunnel et qu’on a l’impression que le wagon va s’encastrer dans la roche, quand faut y aller, faut y aller !

Allez, au point où nous en sommes, pourquoi ne pas tenter  le « SpaceShot » ! 65m de haut, G-force : 4, vitesse : 75km/h … Et bien une fois en haut, ça fait une très drôle d’impression (pas drôle du tout en fait !!) La vitesse est vraiment impressionnante (on monte en 2 ou 3 secondes).

A partir de là, mon cerveau ne devait plus trop être dans son état normal car…. je me suis laissée convaincre de faire le Loopen !!

Eeeeeettttt ……
On ne m’a pas laissé le choix et paf je me suis retrouvée dans le Speed Monster ! (le gros méchant bleu, oui oui, celui-là même que j’avais juré de ne jamais faire…

Bon, j’avoue, je suis contente d’avoir vaincu ma peur. Mais c’est pas pour autant que je referais un parc d’attractions dès demain hein ;p

Pour plus d’info sur le parc : http://www.tusenfryd.no

Botaniske Hage

Avant-hier soir, petite balade au Botaniske Hage (Jardin Botanique) d’Oslo.
Avec ce ciel bleu et cette température estivale, c’était un régal pour les yeux, et pour le nez ! Et surtout c’était l’occasion de sortir le nouvel objectif photo tout-beau-tout-neuf 😉

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Les petites différences (#8)

Une petite différence d’actualité, bien que postée un peu en retard 😉

En France, dès qu’un jour est un jour férié / un dimanche, on voit plutôt :

Alors qu’en Norvège, un jour férié EST férié, et pour tout le monde !

Et Pâques durant ici 1 semaine, il a fallu penser à faire des provisions avant que tout ferme, chose dont on n’avait plus trop l’habitude !

La plus impressionnante des fermetures reste celle-ci :

Gressholmen (The rabbit island)

Il était une fois, une charmante petite île nommée Gressholmen (l’îlot d’herbe) où la nature, l’herbe verte fraiche et tendre régnaient paisiblement.

Un couple, parti passer des vacances sur cette île, avec leurs 2 lapins, perdit malheureusement ces derniers sur l’île…

Après les avoir cherché en vain, ils quittèrent tristement l’île.

 


Nos deux lapins, après s’être gavés de l’herbe délicieuse, durent trouver des occupations…

 

Et très rapidement, arriva ce qui devait arriver :

La survie de l’herbe tendre étant donc sérieusement en danger, une solution toute trouvée fut d’introduire le plus gros prédateur des lapins : le renard.

 

Mais ce que personne n’aurait pu imaginer, c’est que les renards furent effrayés par autant de lapins ! Ils ne les chassèrent pas, et n’y touchèrent même pas!

 


Les renards attendirent donc tant bien que mal que l’hiver arrive pour que le fjord gèle, et prirent leurs pattes à leur cou !


Et comme les lapins posaient toujours problème, malheureusement, il a donc fallu engager des professionels (qui ne partent pas en courant cette fois) 🙁

 

Et pour la petite anecdote vécue, de toutes façons, les renards Osloite préfèrent les chaussures ^^ (Seb a failli rentrer à cloche-pied d’une soirée chez des amis : on avait laissé nos chaussures dehors pour pas salir, et dans la soirée on a vu venir un renard, tranquillement choisir parmi toutes les chaussures, pour finalement choisir celle de Seb !)

On a appris tout cela lors d’une croisière sur l’oslofjord, qui était très très bien, qui a duré 2h avec un temps magnifique. Une article entier y sera dédié très prochainement 🙂

Norsk leksjon : inversjon

[ Oops, désolés pour le manque de posts ces temps-ci, beaucoup de boulot de notre côté ! ]

Les norvégiens ont une règle grammaticale assez étrange. Normalement, une phrase est construite selon le modèle « Sujet Verbe Complément ».

Mais ils ont une règle appelée « inversjon » (prononcer « inverchoune », pour « inversion »), qui demande à inverser le verbe et le sujet si le complément (de temps, de lieu, ou de quoi que ce soit) est placé avant :
De la même façon si la partie secondaire (1) d’une phrase comporte un adverbe tel que « jamais », « pas », « toujours », « jamais », … alors celui-ci devra être placé entre le sujet et le verbe :

(1) : en norvégien, une phrase est composé d’une partie appellée « helsetning » (« Il dit ») et une autre partie appellée « leddsetning » (« qu’il se promène tout le temps »).  Notre problème, c’est que l’on ne sait pas comment se nomment (si elles se nomment) ces 2 parties, et impossible de les traduire. Ca craint un peu, on sait, mais est-ce que quelqu’un pourrait nous éclairer ?? Et non, ce n’est pas un COD, mais plutôt quelque chose comme « partie principale » et « partie secondaire », mais je ne pense pas que ce soit les termes exactes de la grammaire française. Embêtant cela est pour comprendre les leçons de norvégiens !

Le peuple Sami …

Cette semaine, Céline était invité par Julien de The North Way pour illustrer son article sur le peuple Sami.

Pour la suite … c’est chez Julien. Cliquez sur l’image pour avoir la suite!

L’article en entier :

Nous vous avions déjà un peu parlé de cette population native des régions du Nord de l’Europe sur notre article à propos de leur fête nationale. Voici maintenant, en collaboration avec nos confrères blogueurs de chez Gluk, un résumé en images de l’histoire Sámie!

Qui sont les Sámis?

Les Sámis sont les habitants de Sápmi. Vous avez déjà probablement entendu parler de la Laponie, maisLaponie est le terme à connotation péjorative de Sápmi de même que Lapp est le terme à connotation péjorative pour SámiSápmi regroupe les régions nordiques de la Norvège, la Suède, la Finlande et une partie de la Russie.

* Ceci est une ‘Gákti’ Il s’agit de la tenue cérémoniale des Sámis. Les motifs indiquent la provenance, le statut marital ainsi que parfois même la famille de la personne la portant.

En Norvégien, les Samis sont parfois appelés ‘Finn‘, d’où vient le nom Finnmark (la région la plus au nord de la Norvège). Le Finnmark est le seul endroit de Norvège où l’on dénombre plus de Sámis que de Norvégiens. Leur langage est aussi appelé Sámi, mais ici on devrait plutôt parler de langages. Tout devient beaucoup plus compliqué concernant les langages quand on est au nord de l’Europe! ^^

Quand tout démarre

11000 avant JC: L’âge de glace touche à sa fin. De nouvelles possibilités s’ouvrent aux êtres humains pour vivre le long des côtes arctiques. Des tribus de chasseurs, pêcheurs et cueilleurs commencent à apparaître dans ces régions jusqu’à présent vierges de toutes traces humaines. Ils seront les premiers ancêtres de ceux que l’on nomme Sámis. Par conséquent, les Sámis sont considérés comme le peuple natif de ces contrées.

Au fur et à mesure que le temps passe, la culture Sámie semble prendre deux directions: les Sámis des mers, vivant de la pêche, et les Sámis des montagnes, vivant principalement de la chasse aux rennes.

Le moyen-âge

1349 est une date importante au sein de l’histoire norvégienne. Il s’agit de l’année durant laquelle la peste noire décime plus de 60% de la population norvégienne. A cette époque, le régime quotidien des Norvégiens est à base de seigle et de blé, en partie importés du reste de l’Europe via les routes commerciales européennes.

Ainsi, la peste noire arrive du reste de l’Europe vers la Norvège par les tonneaux contenant blé, seigle et autres denrées. Les Sámis de cette époque, vivant principalement de la pêche et de la chasse aux rennes, ils sont donc moins concernés par cette épidémie que le reste de la population norvégienne.

Comme vous pouvez l’imaginer, après l’épidemie de peste noire, le revenu des impôts diminue drastiquement pour le royaume. Les Sámis (des mers) sont donc encouragés à récupérer les fermes abandonées (ce qu’ils continuèrent à faire jusqu’au XVIIIème siècle!). Ainsi grandit la population des Sámis des mers: de nos jours, la population des Sámis des montagnes ne représente qu’environ 10% des Sámis.


Les Sámis des montagnes quant à eux, du fait de leur mode de vie nomade, sont contraints de payer des taxes … à tous les pays qu’ils traversent! Ce qui ne les aide pas vraiment à prospérer.

Les années noires

Au début du XVIIème siècle, la colonisation du nord de la Scandinavie démarre. Les colons sont principalement des fermiers, mais leurs pratiques entrent en contradiction avec le mode de vie Sámi. Certains colons s’y adaptent et certains Sámis s’adaptent au mode de vie des colons, intéressés par ce que ces derniers produisent (maisons, beurre, lait, laine, …). Mais au final les activités des colons mènent à l’extinction de certaines espèces et à la destruction du mode de vie des Sámis, notamment de la chasse. Ce qui mène ces derniers à la famine. Pendant ce temps là ouvre en Suède la mine Nasafjäll. Les Sámis sont contraints d’y travailler sous peine d’être sévèrement réprimandés. Nombreux sont ceux qui s’échappent et par conséquent le gouvernement Suédois envoie ses troupes afin d’éviter que cela se reproduise…

A la fin du siècle, la colonisation de la Norvège du nord devient de plus en plus violente. Les pratiques polythéistes sont réprimandées et les sites sacrés et autres objets de culte comme les tambours Sámis détruits.

Au cours du XIXème siècle, la Norvège devient indépendante. Le gouvernement norvégien commence une série de reformes avec pour but l’universalité de la culture et de la langue norvégiennes. Par conséquent, le Sámi est proscrit des écoles et il est désromais interdit de vendre ou même de louer des terres à qui ne serait pas Norvégien. De plus, la christianisation continue de faire son chemin au travers des communautés Sámies. En 1852, à Kautokeino, se déroule l’unique révolte Sámie contre la politique norvégienne impliquant la mort d’hommes. Un excellent film à d’ailleurs été réalisé à ce sujet que je vous vous recommande vivement de le voir : La rebellion de Kautokeino.

Ce processus de « norvégianisation » devient de plus en plus agressif jusqu’à l’arrivée de la seconde guerre mondiale, renforçant de ce fait les idées d’indépendance et les liens communautaires chez les populations Sámies.

Combattre pour le futur

Après la seconde guerre mondiale, la pression sur les populations Sámies est relâchée, mais les changements mettent du temps à aboutir. En 1960, le droit des Sámis à préserver et développer leur propre culture est officiellement admis. Le Sámi est à nouveau étudié à l’école et des institutions sont mises en place.

Mais, en 1979, la construction d’un barrage hydro-électrique réveille de vieux démons. Un combat acharné contre les autorités norvégiennes s’en suit et aboutit à un « compromis ». En 1986, le drapeau et l’hymne national Sámis sont crées et en 1989 le premier parlement Sámi est élu en Norvège.

Ces dernières décennies, les Sámis ont gagné de plus en plus de droits. Bien qu’en théorie la cause Sámie soit sur de bons rails, la réalité n’est pas toujours rose. De nos jours, la plupart des Sámis vivent une vie « moderne » et ne sont plus considérés comme des « sous-Norvégiens ».

Mais la vie est bien moins simple pour ceux qui ont choisi de vivre de manière traditionnelle, les problèmes de cohabitation et environnementaux compliquant les choses… Mais ce sera peut-être le sujet d’un autre article! 🙂

Un énorme merci à Céline pour ces dessins qui déchirent! 😉

Julien

Teaser …

Peu de post cette semaine, mais on va reprendre le rythme très vite. en préparation, un article sur le « Norsk Teknisk Museum », l’équivalent de la Cité des Sciences de la Villete à Oslo.

Et sinon, Céline à été invitée à illustrer un des articles à venir sur le blog « The NorthWay ».

Et sinon, aussi dans les cartons, quelques illustrations sur la vie en Norvège, ainsi que la langue Norvégienne.

La suite … bientôt. Stay tuned!

Norsk leksjon : les faux-amis, et les bons-amis des français

Mine de rien, au bout d’un mois et demi de cours, on est capable de faire des petites phrases, et parler du temps, de la nourriture des saisons ou de ce que l’on a fait pendant les vacances. C’est plutôt pas mal 🙂

Quelques photos du Viking Museet que l’on est allé visiter aujourd’hui :

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