Les petites différences (#8)

Une petite différence d’actualité, bien que postée un peu en retard 😉

En France, dès qu’un jour est un jour férié / un dimanche, on voit plutôt :

Alors qu’en Norvège, un jour férié EST férié, et pour tout le monde !

Et Pâques durant ici 1 semaine, il a fallu penser à faire des provisions avant que tout ferme, chose dont on n’avait plus trop l’habitude !

La plus impressionnante des fermetures reste celle-ci :

Fornebu

Fornebu est une péninsule située à l’Ouest d’Oslo, juste avant Sandvika. Le lieu a servi d’aéroport international pour Oslo jusqu’en 1988, avant la mise en activité de Gardermoen (situé bien plus loin, au Nord-Est) comme aéroport principal pour la ville. Les habitants d’Oslo appréciaient le fait d’avoir un aéroport à 15 minutes du centre ville, mais les nuisances associées (bruit, pollution) ont justifié de déporter cette activité au milieu de nulle part.

Les norvégiens ont une certaine tendance à réhabiliter leurs friches industrielles. Aker Brygge, un ancien chantier naval à l’abandon depuis 1982, est devenu un des quartiers les plus « hype » de la ville (loft d’architecte, restaurants, bars, …). De l’autre coté de la forteresse, Bjørvika hébèrge l’Opéra,  après avoir été un port commercial à l’abandon.

Fornebu n’échappe pas à la règle. La péninsule est maintenant une technopole, et elle héberge  les sièges de grandes compagnies comme SAS (compagnie d’aviation), Statoil (exploitation pétrolière) ou encore Telenor (le géant des télecom scandinave). Et c’est construit « à la Norvégienne », soit avec des très beaux design qui s’intègrent dans l’environnement, des allées piétonnes, de quoi se déplacer en vélo et en bateau.

Et comme c’est sur le fjord, on y croise aussi des cabanes de pêche, et des plages pour la baignade.

Côte a côte avec des batiments « high tech ». Ici le futur siège de Statoil:

On peut donc se promener en longeant le front de mer. On a pris un bus 31 en direction de Fornebu (ou Snarøya), en s’arrêtant à Telenor Arena (point Jaune). Ensuite, ballade de 2h le long de la côte, d’abord vers le Sud (jusqu’à un bådeplass, point rouge), puis en remontant jusqu’au port de Lysaker (point bleu).

Avertissement: Bon, il faut avouer que le quartier est encore en pleine construction, donc il y a pas mal de chantiers et de grues. Tout devrait être fini en 2015 cependant. Et par beau temps, grues ou pas, la vue sur le fjord reste magnifique !

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Le musée du Kon-Tiki

Thor Heyerdhal (1914 – 2002) est un scientifique norvégien connu pour ses théories « particulière » sur le peuplement des Amériques et de la Polynésie. Il à mené plusieurs expéditions pour valider empiriquement ses théories. La plus connue est celle du Kon-Tiki, qui l’a fait connaitre dans le monde entier. On trouve sur l’île de Bygdøy une fondation dédiée à Thor Heyerdhal, ainsi que le musée du Kon-Tiki, qu’on à visité en début de mois.

Lors de ses études supérieures, il développe une théorie selon laquelle l’Océanie aurait été peuplée a partir  de l’Amérique du Sud, et non pas de l’Asie comme la plupart des scientifique le pense. Il reçoit de facto un accueil glacial de la part des scientifiques de l’époque. Pour valider sa théorie, il construit en 1947 un bateau (le Kon-Tiki) avec les connaissances de l’époque, en assemblant des troncs de balsa et en partant a la dérive depuis les côtes péruviennes.

Il atteint les iles Tuamotu après 3 mois de dérive. Il valide à nouveau sa théorie en menant des fouilles sur l’île de Pâques. Un des points négatif de ce musée est le coté « non scientifique » de l’exposition, car il n’es pas vraiment fait état du scepticisme encore en vigueur sur ces théories. De plus, « empiriquement », le fait d’avoir réussi à faire le voyage valide l’hypothèse qu’un tel voyage est possible, pas qu’il à réellement été effectué …

En 1969, il cherche à montrer que l’Amérique du sud à pu être peuplée à partir de … l’Egypte, en exploitant le Courant des Canaries.  Il construit avec les connaissance de l’époque un radeau de roseaux (le Ra, simillaire à ceux utilisé pour la navigation sur le Nil), et débute une traversée depuis le Maroc. Cette expédition est un échec, le bateau se disloque à proximité de la Barbade.

(Image Wikipedia)

Il recommence en 1970, en construisant le Ra II et en changeant la mannière dont les roseaux sont maintenus ensemble, toujours an adéquation avec les techniques de l’époque. Ils ont aussi changé d’architecte, et opté pour un autre type de roseaux.

Le musée présente aussi d’autres choses. En particulier, des jarres utilisée lors des expéditions pour conserver la nourriture « comme à l’époque », une représentation de la faune croisée lors du voyage du Kon-Tiki (dont un requin baleine énorme!), et une reconstitution de cavernes présentes sur l’Île de Pâques. Et des infos sur l’expédition du Tigris, sa quatrième expédition lancée en Mésopotamie.

En bref, un musée sympa, relativement petit (on à du y passer 2 heures en trainant) contenant les 2 seuls bateaux encore entiers (le Kon-Tiki et le Ra II). On passe un bon moment. Le coté « non scientifique » m’a un peu déplu (tout est présenté « à décharge », et le scepticisme en vigueur sur ces théories n’est que très peu évoqué, tout comme le fait que les analyses génétiques sur les populations actuelles montrent que ces peuples descendrait de peuplades asiatiques).

Le musée est sombre, et comme notre objectif est toujours HS, on à du faire avec notre vieux compact … bof bof …

Ps. Le musée étant sur Bygdøy, par beau temps, on peu en profiter pour marcher jusqu’au plage (ou prendre un bus), et finir par une petite ballade au soleil. Ca veut aussi vraiment le coup !

Ps2. Un film norvégien sur l’expédition du Kon-Tiki sortira en septembre 2012. Les images ont l’air magnifique … Le trailer ci dessous est en norvégien, mais j’imagine qu’un doublage ou un sous-titrage sera disponible.

Påskekonsert i Operaen

Pendant les Påskeferier (vacances de Pâques), l’Opéra d’Oslo propose une série de concerts pascaux: les Balkongkonsert, soit littéralement « concert du balcon ». Les concerts ont lieu de 14h à 15h et sont gratuits (chose si rare à Oslo qu’il convient de le signaler). La contre-partie est que les places ne sont vendues que le jour même, premier arrivé, premier servi (la billetterie ouvre à 11h). Ils ont lieu « au balcon », soit le premier palier de l’escalier accédant à la grande salle.

Le premier concert où on est allé est celui du dimanche de Pâques. Le programme était basé sur du Mozart, et un pianiste accompagnait une soprano et un baryton. Coup de bol, devant l’affluence, le concert a été déplacé dans la grande salle ! Le pianiste introduisait chaque morceau par une petite explication de texte : quand le morceau a été écrit, dans quel contexte, … Plutôt pas mal, même s’il faut avouer que notre norvégien balbutiant est loin d’être suffisant pour comprendre ce genre de discours …

On y est retourné le lendemain, pour deux concerts (Céline a fait les 2, je n’ai fait que le premier). Le premier concert était donné par un pianiste, suivi d’un quartet de cuivres (des « jeunes espoirs » de l’école de musique d’Oslo), qui re-visitait pas mal de  styles musicaux (voir même du Mickael Jackson !). Le second concert était une représentation des 4 saisons de Vivaldi, dans la grande salle.  Pour être bien placé, il faut venir à la billetterie le plus tôt possible, car il n’y a pas tant de places que ça. Céline était sur les rangs à 11h (ouverture de la billetterie), et les gens faisaient déjà la queue dehors !

Quelques extraits video et photo des concerts :

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(Le Printemps, Norsk Barokkorkester, avec Gottfried von der Goltz comme leader et soliste au violon)

Oslo, en mode touriste

Mes grands-parents sont venus nous visiter pour Påskeferier (les vacances de Pâques, qui ont lieu pendant la semaine sainte et pendant laquelle la plupart des norvégiens partent en vacances dans leurs cabins en forêt). Du coup, on a essayé de leur montrer le maximum d’Oslo, et surtout le plus typique … sans exploser le budget.

Premier jour: Dimanche.

On commence par une croisière sur le fjord. La ballade dure 2 heures, et même si elle est un peu chère (250Kr/pers), cela vaut vraiment le coup. Après avoir longé l’opéra, le bateau part dans les îles du fjord, puis le traverse d’Est en Ouest pour aller jusqu’aux îles en face de Sandvika. Le tour est commenté en anglais. Départ à 10:30, 13:00 et 15:00, sur le ponton en face de Rådhuset (la marie, en brique rouge avec ses 2 tours, inmanquable). Le bateau est couvert est il n’y a pas de roulis. Nous, on est parti à 10:30, par grand beau temps, et on a vraiment trouvé ça cool. Les commentaires sont bien faits, et on apprend pas mal d’anecdote sur les îles (comme celle sur Gressholmen) et le fjord. Astuce : la plupart des « attractions » sont visibles sur la gauche du bateau.

Ensuite, après un dejeuner sur le pouce (dans un Deli de Luca par exemple), on file à la Gallerie Nationale, de l’autre coté de Karl Johan Gate. En temps normal, l’entrée est à 50Kr, mais … c’est gratuit le dimanche !

Pour la petite histoire, Un des « Cri » de Munch (sa toile la plus célebre)  y est exposé., alors qu’il n’y en a pas dans le musée Munch (qui lui est payant) ! Une « blague » norvégienne explique que le fameux Cri représente un touriste étranger en visite en Norvège, après avoir vu le montant de sa note de restaurant.

Et, pour finir la journée, un petit tour à Sognsvann, au terminus de la ligne 3. Rien de particulier, juste histoire de prendre l’air au milieu des habitants de la ville occupés à faire griller leurs pølser sur des barbecues improvisés.  Ca sent bon la grillade et le feu de bois, et le lac est vraiment beau quand il y a du soleil.

Second jour: Lundi.

On commence par une visite au Vikingskiphuset, le musée des drakkars (littéralement « la maison des bateaux vikings »). Ce musée n’est pas très grand, il contient 3 bateaux vikings (en fait, drakkar, ça veut dire « Dragon » en Suédois, donc aucun rapport), dont deux particulièrement bien conservés. Les bateaux étaient utilisés comme tombes, et le musée expose ce qui a été trouvé dans les chambres funéraires construites sur les bateaux (ils étaient ensuite enterrés, formant une petite colline). Les tombes avaient déjà été pillées, mais les éléments encore présents sont toujours sympathiques. Le ticket est à 60Kr, à moitié prix pour les étudiants, et … gratuit pour les étudiants de l’université d’Oslo !

Ensuite, ballade en ville. Montée sur le toit de l’opéra, puis petite marche tranquille dans le centre ville. Un passage par la cathédrale (entrée libre),  puis on remonte Karls Johan Gate jusqu’au Théâtre National. Rien de « exciting », juste une visite du quotidien Osloite en centre ville.

Troisième jour: Mardi.

Le matin, par très grand beau temps (on a un temps magnifique pour Pâques, c’est dingue), on monte à Holmenkollen. Le tremplin de saut à ski abrite le Skimuseet, qui permet d’accéder au Tremplin de Saut à Ski. La vue sur la ville, le fjord et ses îles et la Nordmarka est … absolument fabuleuse. Cette attraction reste chère (100 Kr l’entrée, mais gratuite avec l’Oslo pass), mais si le temps est bon (et qu’il n’y a pas de compétition empéchant d’accéder au tremplin), il faut absolument la faire. Sans aucun doute la plus belle vue sur la ville et la région.

Pour la suite, il faut une voiture. L’idée est d’aller faire un tour dans la campagne norvégienne. Pour ce faire, on part direction Drammen, que l’on atteint assez rapidement. Pour atteindre Spiraltoppen (un super point de vue sur le fjord et les montagnes environnantes), on passe par le Spiralen, un tunnel en spirale de 1600 mètre de long (péage: 35Kr). Un tunnel en spirale, ça n’existe qu’a Drammen, et c’est … étrange. On perd complètement ses repères lors de la montée (idem pour la descente), c’est vraiment bizarre. La vue depuis Spiraltoppen vaut vraiment le détour par beau temps.

Ensuite, on part vers Hokksund, puis Hønefoss. On longe Drammenselva (« la rivière de drammen »), et on traverse de nombreux champs et exploitations agricoles. En arrivant vers Hønefoss, on commence à voir Tyrifjorden,  le 5ème plus grand lac de Norvège. En rentrant sur Oslo, on longe ce lac, et on passe à coté d’Utøya, petite île devenue tristement célèbre depuis le massacre du 22 juillet 2011.

Et, pour finir la journée, passage au supermarché pour acheter un saumon, et une cuisson au barbecue pour faire » typisk« .

Quatrième jour: Mardi

Cette fois, après avoir « exploré » le Nord-Ouest d’Oslo, on part aujourd’hui vers le Sud-Est. Après une petite heure de route (attention, en plus d’être hors de prix, les autoroutes norvégiennes sont limitées à 80km/h sur une grosse partie de la périphérie d’Oslo), on arrive à Drøbak, une petite ville située plus bas dans le fjord (c’est à partir de Drøbak que le fjord gèle l’hiver). La ville est connue pour 2 choses : (i) son port de pêche et (ii) la forteresse d’Oscarborg. Située sur une île au milieu du fjord, celle-ci à permis de couler un bateau allemand pendant la seconde guerre mondiale, pour donner le répit nécéssaire à la famille royale pour fuir le pays. Il y a un sentier qui longe le fjord au départ du port, c’est paisible à souhait, et par beau temps, super joli !

On poursuit ensuite vers Fredrikstad, à une heure de route plus au Sud. La ville a été fondée par Frederik II (roi du Danemark et de Norvège) en 1567, après l’incendie qui ravagea la ville de Sparpsborg (située plus au Nord). La ville en elle-même  n’a rien de fabuleuse, mais la citée fortifiée (« gamle byen », la vieille ville) est la mieux préservée de Scandinavie. Et c’est effectivement pas mal du tout.

De retour à Oslo, un passage par le parc Vigeland pour finir en beauté ces 4 jours de ballade dans la ville et ses environs.

Norsk Tekniskmuseet

Il y a quelques semaines (le 18 mars pour être précis), on est allé visiter le Musée Technique de Norvège. En gros, l’équivalent de la Cité des Sciences de La Villette en région parisienne. Le musée est à Kjelsås, au Nord d’Oslo. C’est accessible en tram ou en bus assez facilement, même si il faut faire attention le dimanche, les horaires sont réduites.

Le musée est très bien, même si tout n’est pas entièrement traduit en Anglais, ce qui demande une certaine aisance en Norvégien pour profiter de toute la visite. Ceci étant, on s’est quand même ocupé 2 bonnes heures, sans trop trainer devant les éléments uniquement décrits en Norvégien, faute de comprendre les panneaux.

Il y a plusieurs zones, assez hétéroclites, qui traitent chacune d’un domaine particulier de la science. On s’est beaucoup attardé sur la collection d’instruments de musique automatiques, qui expose des pianos mécaniques du début du siècle à coté de synthétiseurs bien plus modernes. La photo ci-dessous représente une « machine à jouer de la musique », qui était utilisée dans un bar d’Oslo pour économiser le cout d’un orchestre « live ». Les morceaux sont enregistrés sur des disques de métal faisant un bon mètre de diamètre, et contiennent environ 15 minutes de musique. Une prouesse pour l’époque !

Une bonne partie du musée est dédiée a la dimension « Oil & Gas » du pays, et traite de l’exploitation de pétrole et de gaz off-shore. Malheureusement, cette section du musée est uniquement en Norvégien :'(.

Après une aile dédiée aux « instruments de laboratoire » (où l’on apprend que déjà lors de sa création , les professeurs de l’Université d’Oslo avait peu de temps à faire de la recherche, tant leur charge d’enseignement et d’administration était lourde … à l’Ouest, rien de nouveau), qui expose des instruments magnifiques, toute une section est consacrée à l’industrie du bois, et plus particulièrement à la fabrique de papier. Une impressionnante machine à papier est exposée (elle fait plus de 20 mètres de long!).

Une bonne partie du sous-sol du musée est dédié à des experiences ludiques, plutôt pour les enfants. On y trouve des Tours de Hanoï, des ballons à faire voler avec une soufflerie, ou, plus fort, des capteurs cérébraux permettant de controller une balle et de faire un duel de volonté avec un adversaire. Les capteurs analysent l’intensité de l’activité cérébrale de chaque joueur, et le plus concentré gagne. On trouve aussi une zone dédiée à la chaleur, avec une caméra thermique, et une experience complètement hallucinante sur la perception.

Dans les tubes en cuivre, circule de l’eau. Le tube de gauche est chaud, celui de droite est froid. Au centre, les 2 tubes sont entremêlés. Si on met sa main sur la partie gauche, on ressent de la chaleur. Sur la partie droite, un grand froid. Et au milieu? C’est très étrange … La où on s’attend à ressentir du tiède, en fait, on ressent du chaud ET du froid, en même temps. Si vous voulez comprendre, l’explication est dans le texte de la photo (ah, oui, mais en Norvégien … en gros, c’est une histoire de capteurs différents qui sont activés simultanément par le dispositif).

Une énorme halle est consacrée au transport, avec des avions taille réelle, des trains, des voitures, … On y voit la première voiture du Roi, et on y apprend qu’il ne supportait pas d’avoir un chauffeur et préférait conduire lui-même sa voiture. La visite se termine par le musée des télécommunications, avec de vieux ordinateurs, de vieux téléphones, des routeurs téléphoniques, … « Je vous parle d’un temps, que les moins de 20 ans, … ».

Le musée vaut le détour, et s’il fait beau, il est possible d’aller faire un tour à Maridalsvannet, qui est juste à coté. De quoi s’occuper et apprendre des choses en s’amusant. On a passé une bonne après-midi là-bas!

Gressholmen (The rabbit island)

Il était une fois, une charmante petite île nommée Gressholmen (l’îlot d’herbe) où la nature, l’herbe verte fraiche et tendre régnaient paisiblement.

Un couple, parti passer des vacances sur cette île, avec leurs 2 lapins, perdit malheureusement ces derniers sur l’île…

Après les avoir cherché en vain, ils quittèrent tristement l’île.

 


Nos deux lapins, après s’être gavés de l’herbe délicieuse, durent trouver des occupations…

 

Et très rapidement, arriva ce qui devait arriver :

La survie de l’herbe tendre étant donc sérieusement en danger, une solution toute trouvée fut d’introduire le plus gros prédateur des lapins : le renard.

 

Mais ce que personne n’aurait pu imaginer, c’est que les renards furent effrayés par autant de lapins ! Ils ne les chassèrent pas, et n’y touchèrent même pas!

 


Les renards attendirent donc tant bien que mal que l’hiver arrive pour que le fjord gèle, et prirent leurs pattes à leur cou !


Et comme les lapins posaient toujours problème, malheureusement, il a donc fallu engager des professionels (qui ne partent pas en courant cette fois) 🙁

 

Et pour la petite anecdote vécue, de toutes façons, les renards Osloite préfèrent les chaussures ^^ (Seb a failli rentrer à cloche-pied d’une soirée chez des amis : on avait laissé nos chaussures dehors pour pas salir, et dans la soirée on a vu venir un renard, tranquillement choisir parmi toutes les chaussures, pour finalement choisir celle de Seb !)

On a appris tout cela lors d’une croisière sur l’oslofjord, qui était très très bien, qui a duré 2h avec un temps magnifique. Une article entier y sera dédié très prochainement 🙂